
Richard Davis
Epistrophy & Now’s The Time
Label: Muse Records – MR 5002 –
Année de sortie: 1972 – US
Richard Davis est un contrebassiste américain né le 15 avril 1930 à Chicago, dans l’Illinois. Élève de la DuSable High School de Chicago (comme Nat King Cole, Johnny Griffin, Gene Ammons et d’autres grands musiciens), Richard Davis joue dans l’orchestre de l’école sous la direction de Walter Dyett, un homme qui aura une énorme influence sur lui, tant humainement que musicalement. Il commence à étudier la contrebasse en 1945. Grâce à un autre élève de la DuSable High School il découvre les enregistrements de Jimmy Blanton, Milt Hinton, Slam Stewart et Oscar Pettiford. Toujours à Chicago, Richard Davis accompagne Andrew Hill et Ahmad Jamal (1952-1954) avant de partir pour New York avec un autre pianiste, Don Shirley, avec qui il reste jusqu’en 1956. L’année suivante, il devient le contrebassiste de Sarah Vaughan, avant de s’établir à New York, où il commence à prendre part à de nombreuses séances d’enregistrement, qui le verront aussi bien accompagner Margo Guryan, Barbra Streisand ou encore Bruce Springsteen que se produire sous la direction de Pierre Boulez et Igor Stravinsky. Parallèlement, il continue à se produire avec Eric Dolphy (1961 et 1964), Jaki Byard, Roland Kirk… entre autres ! Membre fondateur du New York Bass Violin Choir, un ensemble de contrebassistes comprenant également Sam Jones, Ron Carter, Percy Heath et Milt Hinton, il est contrebassiste de 1966 à 1972 dans le big band codirigé par Thad Jones et Mel Lewis, le Thad Jones/Mel Lewis Orchestra. Il quitte New-York en 1977 pour devenir enseignant à l’Université du Wisconsin, à Madison. En 1994, il crée la Richard Davis Foundation for Young Bassists, un organisme qui a pour but de faciliter l’accès des jeunes contrebassistes à l’enseignement dispensé par les meilleurs professeurs, et de mettre à leur disposition des instruments adaptés à leur taille (ce qui permet de commencer l’étude de l’instrument dès cinq ans). Richard Davis cherche en priorité à faciliter l’accès à l’instrument aux jeunes issus de minorités ethniques et de milieux défavorisés. Chaque année, aidé par un petit groupe de bénévoles, il organise à Madison une «Bass Conference» au cours de laquelle les contrebassistes de moins de dix-huit ans rencontrent, et étudient avec quelques-uns des meilleurs professeurs et concertistes des États-Unis, du Canada, d’Europe et du Japon. Véritable caméléon de la contrebasse, Richard Davis sait autant assurer une walking bass derrière Oscar Peterson qu’explorer toutes les ressources harmoniques et de l’instrument par exemple aux côtés de Roland Kirk ou Elvin Jones. Un jeu d’archet plein de fougue, une justesse remarquable, une inventivité sans limites, une sonorité pleine et chaude : ainsi peut-on qualifier le jeu de Richard Davis, assurément l’un des contrebassistes de jazz les plus importants de ces cinquante dernières années. (Merci qui ? Merci Wiki !) // Sont réunies sur cet album deux jams d’avant-garde sur des standards du bebop (« Now’s the Time » et « Epistrophy », qui durent tous deux plus de 22 minutes). Bien que le saxophoniste ténor Jordan, le pianiste Joe Bonner, le batteur Freddie Waits et le bassiste Richard Davis soient de la partie, le trompettiste Marvin « Hannibal » Peterson est la force dominante, tant comme joueur que dans sa conception de l’ouverture de la musique. Ces interprétations très imprévisibles méritent des écoutes répétées pour bien s’imprégner de l’atmosphère qui peut en première instance dérouter !!
Etat vinyle: Near Mint
Etat pochette: VG++
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