
Dollar Brand
African Dawn
Label: Enja – Enja 4030
Année de sortie: 1983 – De
Abdullah Ibrahim (né Adolph Johannes Brand le 9 octobre 1934 et anciennement connu sous le nom de Dollar Brand) est un pianiste et compositeur sud-africain. Sa musique reflète les nombreuses influences musicales de son enfance dans les zones portuaires multiculturelles du Cap, allant des chants traditionnels africains au gospel de l’église AME et aux ragas, en passant par le jazz plus moderne et d’autres styles occidentaux. Ibrahim est considéré comme la figure de proue du sous-genre du jazz du Cap. Au sein du jazz, sa musique reflète particulièrement l’influence de Thelonious Monk et de Duke Ellington. Il est notamment connu pour « Mannenberg », un morceau de jazz qui est devenu un hymne anti-apartheid notable. Pendant la période de l’apartheid, dans les années 1960, Ibrahim s’est installé à New York et, hormis un bref retour en Afrique du Sud dans les années 1970, il est resté en exil jusqu’au début des années 1990. Au fil des décennies, il a effectué de nombreuses tournées dans le monde entier, se produisant dans de grandes salles, soit en tant qu’artiste solo, soit en jouant avec d’autres musiciens de renom, notamment Max Roach, Carlos Ward et Randy Weston, et collaborant avec des orchestres classiques en Europe… Ibrahim est né au Cap, en Afrique du Sud, le 9 octobre 1934, et a été baptisé Adolph Johannes Brand. Il a fréquenté la Trafalgar High School dans le District Six du Cap, et a commencé à prendre des leçons de piano à l’âge de sept ans, faisant ses débuts professionnels à 15 ans. Il est d’origine métisse, ce qui fait de lui une personne de couleur selon le système de l’apartheid. Sa mère jouait du piano dans une église, dont le style musical restera une influence ; en outre, il a appris à jouer plusieurs genres de musique pendant sa jeunesse au Cap, notamment le marabi, le mbaqanga et le jazz américain. Il se fait connaître dans les cercles de jazz du Cap et de Johannesburg. En 1959 et 1960, Ibrahim joue avec le groupe Jazz Epistles à Sophiatown, aux côtés du saxophoniste Kippie Moeketsi, du trompettiste Hugh Masekela, du tromboniste Jonas Gwangwa (qui faisaient tous partie de l’orchestre de la comédie musicale King Kong présentée à Johannesburg en février 1959), du bassiste Johnny Gertze et du batteur Makaya Ntshoko ; en janvier 1960, les six musiciens se rendent au studio Gallo et enregistrent le premier LP de jazz complet réalisé par des musiciens noirs sud-africains, Jazz Epistle Verse One, produit à 500 exemplaires. Bien que le groupe évite toute activité politique explicite, le gouvernement de l’apartheid se méfie de lui et d’autres groupes de jazz, et les prend pour cible lors de l’augmentation de la répression d’État qui suit le massacre de Sharpeville en mars 1960, et finalement les Jazz Epistles se séparent. l’Europe lui tend les bras et en 1962 il visite la suisse où le Duke lui tend la main pour quelques productions et puis retour à New york en 1965 où il prens la tête de l’orchestre d’Ellington. puis retour à l’Afrique, au Cap où il recontte Rashid Vally pour trois albums. De retour aux États-Unis en 1981, il fonde la maison de disques Ekapa en 1981.
Etat vinyle: NM
Etat pochette: VG
Plus que 1 en stock